Une étude de la Communauté de CommunesHardouinais Mené a permis d’identifier les forces et les faiblesses des bourgs du secteur et définir les outils pour les rendre plus attractifs.
La restitution de l’étude de revitalisation des coeurs de bourg a réuni 70 personnes, majoritairement des élus. Lancée par la communauté de communes Hardouinais-Mené (CCHM) en avril 2015, cette étude avait permis de réaliser un diagnostic sur les neuf centralités du territoire.
Quatre critères avaient été développés par le cabinet Cibles & Stratégies pour définir un coeur de bourg attractif : fonction économique (offre commerciale de proximité) ; fonction habitat (parc immobilier répondant aux besoins) ; fonction services (offre de services essentiels) et fonction identité (attachement au territoire via une image propre et fédératrice).
Niveaux communal et intercommunal
Après avoir analysé ces fonctions, le cabinet a proposé un programme d’action détaillé en deux axes. Côté stratégique au niveau intercommunal, on peut retenir la nécessité de densifier le bâti (maisons, jardins partagés, etc.) et les commerces, l’importance de la convivialité, la place de l’enfant, le déploiement de bornes WIFI, ou encore, la création d’un bureau de l’attractivité à même d’accompagner les nouveaux résidents dans leur parcours résidentiel.
Au niveau communal, chaque équipe municipale a un plan d’action différencié, avec une identification précise des gisements fonciers. Des priorités ont été établies, avec une palette d’outils à mobiliser : mise en place d’Opah, réponse à l’appel à projet Fisac, contractualisation avec des bailleurs sociaux.
« Jouer collectif »
Les réactions de la salle ont été nombreuses. Certains ont noté que des actions, telles que les créations de lotissements en périphérie des centres, vont à l’encontre des préconisations. Le public s’est accordé sur le fait « qu’il faut jouer collectif, mutualiser les efforts, et que le travail de recentralisation sera long mais réalisable ». Pour certains propriétaires, réticents à mettre leurs biens sur le marché, des moyens ont été proposés par le cabinet.
Aux questions sur les modalités d’action au sein de l’intercommunalité élargie, les élus ont répondu par « la constitution d’un pôle de proximité à l’échelle de l’actuelle CCHM, pour conserver une logique de schéma de secteur avec du personnel et des moyens dédiés ».