ETYMOLOGIE

Gomené vient, semble-t-il, du breton « go » (sous) et « menez » (colline) ou de l’ancien breton « guomene » (juridiction religieuse).

HISTOIRE de GOMENE

Gomené est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Ménéac (Morbihan).

Dès 1256, Gomené a un recteur, nommé Etienne Vétard et originaire de Sévignac (Stephanus Vetart, presbyter, persona ecclesie de Gomene). La paroisse de Gomené est citée jusqu’en 1259 dans le cartulaire de Boquen (Anc. év. III, 248, 257-260). Il s’agit d’une paroisse du doyenné de Porhoët.

La graphie devient Gommené jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. L’ancienne paroisse de Gomené avait pour subdélégation Josselin et pour ressort le siège royal de Ploërmel. La cure était à l’alternative. La paroisse de Gomené appartient au diocèse de Saint-Malo et a élu sa première municipalité au début de 1790.

Par l’ordonnance du 1er octobre 1817, la limite entre la commune de Gomené et celle de Ménéac (Morbihan) est modifiée : Gomené abandonne à Ménéac l’enclave du Désert en échange de l’enclave de la Ville-Menot et d’une autre fraction bordant le ruisseau du Vaudinet.

Par le décret du 30 octobre 1954, le nom de la commune est devenu Gomené. On rencontre l’appellation Gomene en 1256, en 1268, vers 1330 et en 1405.

Nota : la commune de Gomené est formée des villages : Trémaugon, la Hautière, Carlenonet ou Carlenouet, Touche-Couëbot, la Fiolais, Bas-Aulnais, les Aulnais, Ville-Février, le Fosso, Boquetton, le Quidit, Touche-Loyer, Bourdonnière, la Hingandière, Ville-ès-Pies, Ville-Louais, Ville-Menot, la Pélionnaie, la Galibourdière, Quénaga, etc …

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