Archive pour août 2019
Rose-Marie Recoursé a fait le choix de tresser une vie professionnelle qui lui ressemble : débordante d’activités. Au Gué-Geffray, à Gomené (22), la vannière a créé son Atelier du Saule et son oseraie bio, tout en élevant des poules rustiques. Entre autres choses…
Rose-Marie Recoursé est perpétuellement en mouvement. « En fait, j’aime faire plein de choses, j’ai du mal à rester à ma place », sourit-elle. À 40 ans, cette habitante de Goméné (22) a déjà eu plusieurs vies : éducatrice spécialisée, maman, Atsem à l’école maternelle, employée au fournil de Laurenan. En parallèle de ses différentes activités, Rose-Marie Recoursé a toujours œuvré aux côtés de son menuisier de mari. « J’aime le travail manuel et j’aime beaucoup seconder mon mari dans son travail mais il n’a pas toujours besoin de moi. Il me fallait donc trouver une activité que je puisse faire seule tout en continuant à l’aider. » Pour résoudre cette équation, il lui aura suffi d’un jour de stage chez une vannière près de Morlaix (29). « À la fin de la journée, j’ai décidé de me lancer. Je n’avais fait qu’un panier ! », s’amuse-t-elle.
Formée à l’École nationale d’osiériculture et de vannerie
En 2013, Elle a donc repris le chemin de l’école pour entamer un CAP vannerie à l’École nationale d’osiériculture et de vannerie de Fayl-Billot (Haute-Marne). « La vannerie, j’ai toujours trouvé ça beau. C’est vachement sympa d’arriver à créer un objet concret au bout de quelques heures. J’aime réaliser quelque chose qui dure dans le temps », explique la vannière, qui a lancé son Atelier du Saule, à Gomené. Elle y tresse avec soin toutes sortes de paniers (à commissions, à bois, à champignons, pour animaux…), des mangeoires, des rangements, des sapins de Noël… Aujourd’hui, cette activité fonctionne surtout grâce au bouche-à-oreille. Sociable mais discrète, Rose-Marie Recoursé doit se faire un peu violence pour faire connaître son savoir-faire. « Je suis plutôt du genre à aimer être dans mon atelier, ne pas être visible. Mais je me rends bien compte qu’il faut que l’argent rentre et que je communique ! »
Une oseraie, des poules…
Mais pour cela, il faut du temps, une denrée rare tant la vannière fourmille de projets. Comme cette oseraie qu’elle a plantée. « Je me suis rendu compte qu’acheter de l’osier, c’était cher et qu’il fallait que je sois autonome. S’est donc posée la question de la culture de l’osier. » Comme une évidence, elle a donc suivi un plan de formation personnalisé à la chambre d’agriculture pour créer son oseraie, où elle cultive cinq variétés, sur 25 ares.
Une idée en entraînant une autre, l’agricultrice-artisane a acheté des poules rustiques (coucou de Rennes et Sussex) « pour l’entretien de l’oseraie. J’avais besoin d’acolytes pour m’aider à désherber. Et ça fonctionne très bien. » Et comme pour nourrir ses poules, qu’elle vend également, il lui fallait des céréales : elle en a planté ! « Osier, volailles, céréales, tout est bio ! », souligne la productrice.
Comme si tout cela ne suffisait pas à l’occuper, l’artisane-paysanne s’est investie avec Maggy Blanchard dans la création de Té Commissions, premier site de vente en ligne de produits locaux sur la région de Loudéac, qui vient tout juste d’être lancé. C’est tout ? Pas tout à fait. Madame 100 000 volts est aussi impliquée dans la création d’une société coopérative d’intérêt collectif au Fosso où elle entend proposer des stages de vannerie. Stages qu’elle dispense également à la Boutique-atelier de Moncontour…
À lire sur le sujet sur LE TÉLÉGRAMME
« Tout ça me prend du temps mais c’est tellement intéressant que je ne veux pas passer à côté. Ce sont des facteurs de développement pour moi », se justifie Rose-Marie Recoursé, que l’on soupçonne d’être un peu hyperactive ! Elle le confirme à demi-mot : « C’est toujours un peu la course, on ne s’ennuie pas ! Mais c’est passionnant. » Tout en continuant à vendre sa production sur commande, via Té Commissions, la vannière souhaite désormais se tourner principalement vers les entreprises et les communes. Elle a déjà travaillé avec la ville de Loudéac (haies d’osier vivantes, cache-pots pour Aquarev, dame en osier) et l’éco hôtel spa Yves-Rocher à La Gacilly (sapins de Noël). Et elle projette également de créer des luminaires. En perpétuel mouvement, on vous dit.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/gomene-22230/gomene-les-osiers-tresses-de-rose-marie-recourse-6488552
Au printemps 2017, Cécile Dutray a créé sa microbrasserie chez elle, à Gomené, dans une petite extension de sa maison. Sa « Follette blonde » a été récompensée fin mai, par une médaille d’or au concours régional des bières de Bretagne organisé par la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor.
Vous avez remporté la médaille d’or dans la catégorie « bière blonde » du concours régional des bières. C’était votre première participation à un concours ?
Cécile Dutray, brasserie Follette : « Oui. J’ai concouru en mars dans trois catégories de bières : la houblonnée, l’ambrée et la blonde. Car je produis les trois. Pour participer, il fallait envoyer trois échantillons par catégorie, des bouteilles de 75 cl, et aussi payer la modique somme de 10 € par inscription dans chaque catégorie. Fin avril, un jury de 50 professionnels et amateurs s’est réuni pour voter pour la meilleure bière de chaque catégorie. Il y avait 86 bières en compétition, toute catégorie confondue. Autant dire que je n’imaginais pas gagner mon premier concours. En mai, les résultats sont tombés. C’est une grande surprise qui m’a permis d’obtenir une reconnaissance professionnelle ».
Qu’a dit le jury ?
« Il lui a attribué 15,75/20, soit la meilleure note du concours. J’ai reçu toute une liste de commentaires. On disait qu’elle avait une belle couleur, des bulles fines, que c’était une bière facile à boire, équilibrée, avec une persistance moyenne, mais aussi légèrement trouble. Trouble, parce que comme je fabrique de la bière artisanale, elle n’est pas pasteurisée, ni filtrée, donc elle a une couleur plus sombre. Le plus drôle, en plus, c’est que ma bière blonde n’est pas très originale : elle est très légère et fruitée. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle plaît à un public plus large, qui est d’ailleurs de plus en plus féminin ».
Vous constatez une évolution à ce niveau ?
« Je le constate en discutant avec des femmes à l’occasion de dégustations. Le public féminin consomme de plus en plus de bières. Pour quelques-unes, le frein majeur, était jusque-là l’amertume du produit. Alors y a beaucoup de demandes en termes de bières aux fruits. Voyez, la cerise cartonne. Moi, j’aimerais tenter cet été une bière de saison éphémère, à la pêche, à la fraise ou à la framboise. Il faut que les fruits soient d’époque. C’est mon critère majeur, car je ne veux pas d’additifs ».
La bière éphémère, c’est un concept que vous souhaitez développer ?
« J’y pense de plus en plus. Des bières de saison, à raison de deux fois par an. À Noël dernier, j’avais écoulé sur des marchés 100 litres de bière ambrée à la châtaigne et à la vanille. Cette année-ci, j’aimerais changer de recette. Proposer une blonde faite avec les houblons qui poussent près de la maison, macérée avec du malte bio breton. Ça fera d’elle une bière à la fois fraîche et locale ».
Il y a peu de femmes engagées dans le milieu des microbrasseries. Comment le vivez-vous ?
« Assez bien, à vrai dire ! En fait, je me rends compte que c’est même un avantage. Le secteur des microbrasseries est un milieu d’hommes. En étant une femme, on ressort du lot. On crée un lien différent avec notre interlocuteur. Je ne relève pas d’hypocrisie de la part de mes confrères, car il y a la dimension humaine qui domine, assortie d’une certaine forme d’entraide. À aucun moment je me suis sentie en concurrence. C’est bon enfant ».
Pratique
Brasserie Follette, les Hautes Plesses, à Gomené. Vente directe le jeudi de 16 h à 20 h à la brasserie. Tél. 02 96 26 03 10.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/loudeac/follette-une-brasseuse-en-or-22-06-2018-12002951.php#2mc2yVG7E4CcFt22.99
A lire également article du Ouest-France du 01/08/2019 A Gomené, la bière La Follette bientôt labellisée bio ! via @ouestfrance
https://www.ouest-france.fr/bretagne/loudeac-22600/gomene-la-biere-la-follette-bientot-labellisee-bio-6466746
Germaine Raulois née Guillemin le 22 août 1921 à Ménéac, a fêté son 98e anniversaire en présence des élus de la commune. Depuis quinze ans, Germaine s’est installée dans une maison dans le bourg où elle est entourée de ses enfants, de sa famille, ses amis et ses voisins. Pendant longtemps, Germaine a été très assidue au club du Bon Accueil. Elle aime jouer aux boules, au Triomino,et s’adonne chaque jour aux jeux de mots mêlés.
Jeudi 15 août, la société de chasse communale a organisé sa traditionnelle fête de la mi-août. La journée a été très animée entre le concours de palets proposés par le Palet-club de Plémet, le tir à la carabine, les différents jeux organisés près de l’étang et la présentation des meutes par l’équipage de Boquin et de ses cors de chasse.
Le groupe de chants de marins et de musique Bretonne Pao-Bran ainsi que la fanfare de Ménéac ont assuré la partie musicale. Le drag s’est déroulé autour de l’étang avec la meute et l’équipage Lorfeuvre de Ménéac. « Je remercie les agriculteurs, les chasseurs, et les bénévoles qui ont permis que cette fête soit un succès et que la chasse puisse perdurer dans la commune de Gomené », indique Michel Dréano, le président de la société de chasse.
Dimanche, une cinquantaine de personnes a participé à la randonnée organisée par l’association « Gomené Suivez L’Hermine ». Les participants ont sillonné les sentiers autour du menhir de la Pellionnaie, des calvaires, des croix, des lavoirs et des fontaines, guidés par Jean-François Gicquel qui a expliqué les richesses patrimoniales de la commune. L’après-midi une procession s’est formée pour rejoindre la fontaine de l’Hermine. Le père Gabriel a béni celle-ci, les bénévoles de l’association et les chorales des paroisses environnantes ont chanté.